La Miséricorde divine

« C’EST LA MISERICORDE QUE JE DESIRE »

La basilique du Sacré-Cœur possède, dans un de ces titres, celui de sanctuaire de la miséricorde divine.
Mais au fait, qu’est que la miséricorde ?

On pourrait définir cette vertu dans ce qui porte à avoir compassion des misères d’autrui, et à les soulager. Dans l’Eglise, on parle des œuvres de miséricorde. Pratiquer les œuvres de miséricorde consiste à poser des actes selon le cœur de Jésus un cœur qui aime envers et contre tout.

La miséricorde de Dieu exprime la bonté par laquelle Dieu fait grâce aux hommes, aux pécheurs. Cela se révèle surtout dans le mystère de mort et de la résurrection du Christ. Sur la croix le Christ pardonne jusqu’au bout. Il attend tout de son père malgré le silence apparent. Il s’abandonne entre ses mains pour accueillir la vie qui ne finit pas.

Comme le disait Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus : « Il (Dieu) n’est qu’amour et miséricorde ».

La miséricorde est révélatrice du soin dont le Père entoure ses enfants : Dieu écoute avec attention ce qui monte du cœur de l’homme ce qui provoque en Lui une attention quasi-maternelle. L’homme peut alors accepter de voir la misère, la pauvreté, l’étroitesse de sa vie. Face à nos difficultés à aimer et à pardonner, Dieu lui-même vient combler nos manques et restaurer notre humanité pour nous orienter vers une vie plus donnée.

Extraits de la Bulle  – Bulle d’Indiction, N°2.

« La miséricorde, c’est l’acte ultime et suprême par lequel Dieu vient à notre rencontre. La miséricorde, c’est la loi fondamentale qui habite le cœur de chacun lorsqu’il jette un regard sincère sur le frère qu’il rencontre sur le chemin de la vie. La miséricorde, c’est le chemin qui unit Dieu et l’homme, pour qu’il ouvre son cœur à l’espérance d’être aimé pour toujours malgré les limites de notre péché. » 

Pape François

La miséricorde divine, c’est la compassion du père qui aime tous ses enfants et qui souhaite partager pour toutes les formes de souffrances ; c’est la patience bienveillante devant la lenteur de la conversion ; c’est le pardon généreux envers qui se reprend ; c’est le cœur qui s’ouvre devant la misère du prochain.

La miséricorde révèle l’être intime de Dieu, son cœur de Père, sa bienveillance envers les hommes et le monde, son attribut ultime, l’expression la plus haute de sa justice. Pour venir à mon secours et m’apporter la véritable délivrance Dieu se laisse saisir aux entrailles par ma détresse. Il m’exprime, ainsi, son amour inconditionnel.

Les sept œuvres de miséricorde corporelles :
Donner à manger aux affamés,
Donner à boire à ceux qui ont soif,
Vêtir ceux qui sont nus,
Accueillir les pèlerins,
Assister les malades,
Visiter les prisonniers,
Ensevelir les morts.
Le pape François à ajouté à cette liste « Prendre soin de la création »

Et n’oublions pas les œuvres de miséricorde spirituelles :
Conseiller ceux qui sont dans le doute,
Enseigner les ignorants,
Avertir les pécheurs,
Consoler les affligés,
Pardonner les offenses,
Supporter patiemment les personnes ennuyeuses,
Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.